Le Bal des Vampires
A partir du 16 octobre au Théâtre Mogador, à Paris
Mise en scène de Roman Polanski.
Musique : Jim Steinman
A la poursuite des vampires
Le professeur Abronsius et son jeune assistant Alfred partent en voyage dans la mystérieuse contrée de Transylvanie, persuadés que les vampires existent.
Arrivés dans un petit village, ils font la connaissance des habitants qui semblent terrifiés par une étrange présence. Bientôt, la fille de l'aubergiste, Sarah, est enlevée par un vampire. Abronsius et Alfred, transi d'amour, partent à sa recherche. Elle est retenue au château du terrifiant comte von Krolock.
Les deux voyageurs retrouvent vite la trace des buveurs de sang et parviennent à s'introduire dans le château. Les vampires sortent de leurs tombes pour la grande fête, le bal peut commencer...
L'avis du Cinéma de Camille
« Epoustouflant »,
tel est le premier mot qui m'est venu à l'esprit lorsque, après
plus de deux heures trente de spectacle, les rideaux sont tombés sur
la scène du théâtre Mogador.
Roman Polanski réussit
une adaptation brillante (au sens propre comme au sens figuré) de
son film éponyme sorti en 1967. C'est diablement vivant, ingénieux, coloré. Les
costumes - d'un kitsch ! - sont superbes, les décors remarquablement travaillés. Les
tableaux s'enchaînent à un rythme effréné, les personnages nous
emportent dans un tourbillon de chants et de danses, et dans la
salle, les surprises se succèdent. Tour à tour effrayant et amusant
les spectateurs, les vampires vont et viennent dans l'orchestre. Pas
de répit. Et notre appétit de voir et d'entendre, comme celui de
ces créatures, est insatiable.
L'imposant et
charismatique comte von Krolock est
remarquablement interprété par Stéphane Métro dont la voix ravit aisément les âmes faibles ; le duo comique de
scientifiques fonctionne à merveille et la belle Raphaëlle Cohen interprète
avec charme et brio la jeune Sarah.
Espérons que cette adaptation donne envie aux plus jeunes de découvrir le film !