Comme si de rien n'était

Janne est violée lors d'une soirée entre anciens camarades. Sa vie en est bouleversée mais elle refuse de se considérée comme une victime.

Comme si de rien n'était est le récit d'une longue implosion, saisi de façon réaliste et âpre et justement interprété par Aenne Schwarz. 
Le scénario souffre néanmoins de quelques failles.  Parfois l'on peine à comprendre la protagoniste qui, violée par un homme (lequel semble plus affecté par son crime) qu'elle sera amenée à côtoyer quotidiennement au travail, s'acharne à étouffer sa douleur sous les faux-semblants. L'évolution psychologique du personnage principal est très lente si bien que tout éclot dans le dernier quart d'heure du film. 


Un film d'Eva Trobish.
Avec Aenne Schwarz, Hans Low, Lina Wendel, Annika Blendl, Dagny Dewath...
Durée : 1h30