The Dead Don't Die

Un film de Jim Jarmusch.
Avec Adam Driver, Bill Muray, Chloé Sevigny, Tilda Swinton, Dany Glover, Iggy Pop...
1h43

Sortie : 15 mai 2019

Synopsis
Dans la sereine petite ville de Centerville, aux Etats-Unis, quelque chose cloche. La lune est omniprésente dans le ciel, la lumière du jour se manifeste à des horaires imprévisibles et les animaux commencent à avoir des comportements inhabituels. Personne ne sait vraiment pourquoi. Les nouvelles sont effrayantes et les scientifiques sont inquiets. Mais personne ne pouvait prévoir l’événement le plus étrange et dangereux qui allait s’abattre sur Centerville :  les morts sortent de leurs tombes et s’attaquent sauvagement aux vivants pour s’en nourrir. 
Une équipe de policiers décide de se battre pour survivre.



The Dead Don't Die... Le titre à l'allitération frappante, l'affiche et la bande-annonce étaient alléchants. Or le nouveau Jim Jarmusch est d'un ennui mortel, le comble pour un film de zombies ! 
Tout d'abord, le scénario est déséquilibré, l'histoire semble interminable et répétitive. En effet, pendant plus d'une heure, il ne se passe rien. Une série de personnages, principaux et faussement secondaires (parce qu'en vérité, ces personnages ne servent à rien), nous est présentée. Puis dans la dernière demi-heure, les morts se réveillent enfin...mais ne font pas grand chose non plus, si ce n'est reprendre leurs vieilles habitudes de consommation (boire du café, être accroché à son portable, prendre des médicaments...) 
En outre, les personnages principaux (dés)incarnés par Bill Muray, Adam Driver et Chloé Sévigny, passent davantage leur temps à observer mollement le désordre de leur ville qu'à agir. La mise en scène tout aussi molle et sans grande originalité alourdit l'ensemble. Aussi le film parait-il plus mort que vivant... 
Enfin le message politique délivré par Jim Jarmusch à la toute fin du film par le truchement de Tom Waits incarnant un personnage retiré de la civilisation, un "sauvage",  est d'une réaction consternante, un poncif : l'humanité court à sa perte à cause de la société de consommation. Le propos se voulait satirique et mordant, il est tout simplement inepte.